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Après le conclave du génie scientifique: 47 projets retenus pour un coût de 600 millions Usd

Sur près de 126 inventions qui étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale, le comité scientifique mis en place à cet effet à l’initiative du ministre Gilbert Kabanda, n’a retenu que 47 inventions pour 8 domaines. Toutes ces inventions doivent être implémentées par les ministères de l’Industrie et celui de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises. Désiré M’Zinga Birihanze a rassuré que la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat pour financer les innovations.

Le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda participé au spécial briefing organisé par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, avec la participation du ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises, Désiré M’Zinga Birihanze. Le thème central du jour a porté sur la : « Présentation des résultats du Conclave du Génie Scientifique Congolais : 47 projets innovants et leur impact sur la vie de la Nation ».

Vous avez suivi au mois d’août qu’il y avait les assises du génie scientifique. « Nous savons que l’économie constitue le fondement de son indépendance. L’indépendance sans l’économie est nominale. Notre pays est un géant potentiel parce qu’il a tout pour devenir un géant réel universel », a expliqué Gilbert Kabanda, qui ajoute que jusqu’en 1960, la Rdc était un géant.

Selon lui, on avait une économie la plus puissante de l’Afrique noire. Cette puissance était tenue par des étrangers, essentiellement des belges, mais qui sont partis en 1960. L’économie a commencé à s’effondrer. Petit à petit, il fallait reconstituer cette intelligentsia scientifique et ça prend du temps.

Mais on a commencé à chercher des solutions. « A mon événement à la recherche scientifique, j’ai appelé ceux qui dirigeaient les centres privés et publics de recherche. Je me suis rendu compte que ceux qui dirigeaient les centres publics n’avaient pas de production. Les centres privés m’ont donné de la matière pour organiser le conclave du génie scientifique congolais », explique-t-il, avant de souligner que ce conclave lancé par le chef de l’Etat a réuni 300 chercheurs et inventeurs. Ils ont exposé leurs fruits d’invention. Au bout de trois semaines, 126 inventions étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale. Mais l’on a retenu que 47 inventions dans 8 domaines différents.

Gilbert Kabanda a rappelé que le président de la République qui avait inauguré le conclave, a donné instructions au parlement et au gouvernement qu’à partir de 2024, ces 47 inventions devraient entrer dans la vie socio-économique du pays.

Cependant, pour faire grandir ces inventions, ce qui n’est plus l’affaire du ministère de la Recherche scientifique, est désormais de la compétence du ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Le fonds de garantie de l’entrepreneuriat existe

Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises a démontré que ceux qui inventent ne sont pas nécessairement des entrepreneurs. Non seulement qu’il faut leur inculquer la culture d’entreprise, mais aussi leur donner le financement qu’il faut pour permettre à leurs projets de contribuer à l’économie congolaise.

Désiré M’zinga Birihanze, l’invention de la machine qui épluche le manioc peut à elle seule créer beaucoup d’emplois. Mais dit-il, après l’innovation, il y a la capacitation à faire. Ainsi, pour venir en aide aux innovateurs, la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat. Ainsi comme garantie, il y a un fonds qui va vous aider à vous endetter, mais aussi la subvention de l’État. « Nous sommes venus dire aux chercheurs qu’il faut aller vers l’entrepreneuriat. Il faut avoir un brevet », insiste-t-il.

Par la suite, Gilbert  a donné trois exemples des inventions retenues. Il s’agit du robot roulage : une invention qui a été acceptée comme une invention congolaise. L’État doit investir pour sa commercialisation. Tous les pays qui veulent se développer ont toujours eu un financement à risque.

Un autre exemple, c’est le pain à base du manioc, sans oublier le produit contre la Covid-19 qui a été homologué du reste par l’OMS.

Gilbert Kabanda a terminé par dire que c’est pour matérialiser cet engagement que le chef de l’Etat a instruit afin que le pourcentage de la recherche scientifique soit revu à la hausse. Ainsi,  le budget de la Recherche scientifique passe de 1.6 à 3%.



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